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Maître Sophie Dorin, avocate associée, spécialisée en droit fiscal
Cette tribune met en lumière Me Sophie Dorin, sélectionnée pour le positionnement de son cabinet et son expertise en fiscalité.
Cette année, le cabinet Sophie Dorin – Société d’Avocats a été classé « Excellent » en TVA et Douane et dans la catégorie « Forte Notoriété » en fiscalité des associations et fiscalité des services financiers. Avez-vous le sentiment d’un « pari gagnant », comme le titre le magazine Décideurs - Leaders League ?
Maître Sophie Dorin :
Absolument. J’avais l’adhésion d’une clientèle engagée ainsi qu’une forte visibilité dans ces matières, mais le classement d’un cabinet n’est jamais acquis. Ces distinctions traduisent la reconnaissance de la Place et reflètent le haut niveau d’expertise du cabinet.
Qu’est-ce qui a justement motivé la création du cabinet Sophie Dorin – Société d’Avocats ?
Maître Sophie Dorin :
Sa création a été motivée en premier lieu par mes clients, français et internationaux. Ce sont eux qui m’ont incitée à fonder un cabinet reposant sur mes valeurs et mon accompagnement, à la fois différenciant et profondément personnalisé.
J’ai souhaité leur offrir le réseau d’une grosse structure allié à la souplesse de fonctionnement d’un cabinet indépendant. J’ai mis à profit mon expérience professionnelle et relationnelle au sein des plus gros cabinets de la Place pour créer mon propre écosystème d’experts.
Notre cabinet se différencie ainsi par son savoir-faire ciblé, combiné à l’agilité d’une équipe qui varie selon les missions confiées. Ce positionnement nous a déjà permis de fidéliser de nombreuses directions fiscales.
Quelles expériences ont jalonné votre parcours et votre expertise longue de 20 années en droit fiscal, TVA et taxes indirectes ?
Maître Sophie Dorin :
Mon parcours a débuté chez E&Y en immobilier puis s’est poursuivi chez Andersen Legal en « Doctrine ». J’ai ensuite collaboré au sein du département TVA de TAJ où j’ai rencontré Jean-Claude Bouchard avec qui j’ai eu le privilège de collaborer et Patrick Fumenier qui m’a sollicitée pour rédiger le volet TVA de son ouvrage sur le crédit-bail immobilier « la gestion fiscale en pratique » aux Éditions EFE. J’ai aussi publié mes premiers articles dans des revues de référence.
Mon expérience libérale chez Bird & Bird a achevé de me convaincre que je portais un projet de cabinet d’avocats original dans son approche et qui pouvait se concrétiser rapidement grâce à la dématérialisation toujours plus poussée des prestations de conseil.
Votre cabinet intervient notamment en TVA et taxes indirectes. Pourriez-vous présenter les services personnalisés proposés aux entreprises ?
Maître Sophie Dorin :
Le cabinet accompagne l’entreprise principalement sur 3 axes stratégiques : l’anticipation des risques fiscaux, l’optimisation de ses opérations et la défense de ses intérêts lors d’un contrôle fiscal ou d’un contentieux.
Dans le cadre de l’anticipation des risques fiscaux – et, par extension, des risques pénaux – le cabinet intervient à travers des audits blancs, des revues fiscales, des audits de conformité ou des consultations. Nous réalisons en outre des demandes de rescrits, des lettres d’opinion des revues contractuelles. Avec la réforme de la facturation électronique, nous sommes aussi très sollicités sur la cartographie TVA des flux. À ce propos, le cabinet animera, le matin du 12 septembre, une conférence organisée par le MEDEF sur le sujet de la réforme de la facturation électronique. Elle est ouverte à tous et réunira de nombreux intervenants dont l’administration fiscale (DGFIP). Par ailleurs, le cabinet propose des mécanismes de simplification parfois méconnus et pouvant avoir un impact significatif pour l’entreprise, que ce soit au niveau de la gestion des flux ou de la gestion de trésorerie. Enfin, lorsque le risque se matérialise – contrôle fiscal ou contentieux – nous défendons les intérêts de l’entreprise afin de limiter non seulement les conséquences fiscales, mais aussi les répercussions sur son image.
Locaux du cabinet Maître Sophie Dorin
Comment votre approche permet-elle de défendre les intérêts de vos clients de manière optimale ?
Maître Sophie Dorin :
L’éthique et la pédagogie sont au cœur de notre accompagnement client. Leur montée en compétences sur les sujets traités leur permet de revenir plus confiants vers leurs équipes mais aussi plus sereins sur leur conformité fiscale. Mon plus grand plaisir a été d’entendre une directrice fiscale me confier que sa charge mentale avait diminué avec notre assistance.
Cet engagement s’inscrit pour moi dans une démarche de transmission, que je cultive en parallèle en enseignant au sein de grandes écoles et d’universités. Actuellement, j’ai le plaisir d’enseigner au sein du Master fiscal 221 de l’université Paris Dauphine-PSL.
Pourquoi avez-vous choisi de constituer un écosystème de partenaires en France et à l’international ?
Maître Sophie Dorin :
Dans un cabinet classique, la collaboration entre associés pose plusieurs défis : trouver l’expertise au sein du cabinet, s’adapter aux différents niveaux de compétences techniques en préservant l’harmonie relationnelle.
Fonctionner de façon indépendante avec un écosystème de prestataires qui varie selon le sujet ciblé permet de transcender ces problématiques et de sélectionner les partenaires les plus adaptés pour délivrer le meilleur conseil fiscal.
Sur mon expertise phare, la TVA, le cabinet peut aussi compter sur le VAT Forum, organisme international regroupant des experts TVA de nombreux Etats dont je suis associée.
L’intelligence artificielle et ses applications font couler beaucoup d’encre. Selon vous, quels enjeux dévoile-t-elle relativement au droit fiscal, à la TVA et aux taxes indirectes ?
Maître Sophie Dorin :
Certaines structures peuvent certes proposer des prestations excédant leur domaine de compétence en utilisant une IA afin de convaincre des prospects d’une expertise qu’elles n’ont pas. Pour autant, si la question de la légitimité de certains « experts » n’est pas nouvelle, l’IA en a amplifié les risques.
Si l’intelligence artificielle constitue un formidable outil d’assistance, elle n’en demeure pas moins une technologie qui doit être pilotée par un professionnel aguerri. La qualité et l’authenticité des analyses produites doivent reposer sur l’intervention nécessaire d’un « sachant » capable de raisonner, d’interpréter correctement les données, de débusquer les raccourcis et vérifier la fiabilité des sources.
Gageons que l’IA permettra aux entreprises de prendre pleinement conscience de leur responsabilité dans le choix de l’expert à qui elles confient leurs problématiques fiscales. En effet, au regard de l’administration, l’entreprise demeure seule responsable de ses obligations et des choix fiscaux effectués.
Pour finir, comment appréciez-vous la transformation de la gouvernance fiscale ?
Maître Sophie Dorin :
Les entreprises doivent désormais démontrer leur conformité fiscale de façon toujours plus active et transparente. La fiscalité devient ainsi un véritable levier stratégique pour l’entreprise.
Adopter une gouvernance fiscale éclairée consiste à mon sens déjà à être conscient de sa responsabilité et à s’entourer d’une expertise fiable afin de s’assurer de la sécurité juridique durable des choix fiscaux, gage de pérennité pour la structure et de sérénité pour son dirigeant.
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